Le chemin vers l’entreprise libérée
Une entreprise au management « libre », qu’est-ce que ça veut dire ?
L’entreprise libérée se base sur un nouveau modèle de management beaucoup plus souple, bien loin de l’organisation hiérarchique pyramidale traditionnelle.
Une nouvelle forme de management où autonomie, créativité et liberté des salariés sont au cœur de son fonctionnement. C’est une structure qui favorise la prise d’initiative et place tout le monde sur un même pied d’égalité.
Autrement dit, l’entreprise libérée, c’est « une forme organisationnelle dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon – eux et non leur patron – d’entreprendre ». (définition d’Isaac Getz, auteur du livre Liberté & Cie).
Entreprise libérée : que l’aventure commence !
« En 2006, année de création d’Anikop, le modèle de management dit traditionnel (hiérarchique) s’est finalement « imposé » à moi. L’entreprise libérée, concept nouveau et assez flou à l’époque, n’était encore pas très répandu en entreprise. Peu à peu, j’ai compris que le mode de management traditionnel ne me convenait pas et n’était pas en phase avec mes valeurs humaines. Je me suis donc intéressé à cette forme d’organisation plus libre, qui s’adapte à mes convictions, et non l’inverse.
En 2017, c’est décidé (et officiel), Anikop prend le chemin d’entreprise libérée ! Mon principal objectif : moins de contrôle, plus d’autonomie et des salariés heureux et épanouis. Le chemin est long, les mentalités ne changent pas du jour au lendemain, nous avons eu la chance de nous faire accompagner durant ce processus. Il est difficile d’accepter un tel management, complètement à l’opposé du management pyramidale que l’on a tous connu en entreprise.
Aujourd’hui, 4 ans après ce que j’appelle « le virage », je ne regrette rien et suis très fier du chemin que nous avons parcouru. »
Nicolas Perroud, fondateur de la société Anikop
Un management d’accompagnement et bienveillant
Devenir un leader libérateur
La « libération » de son entreprise et de ses salariés passe par une remise en question de la part du dirigeant. Il devient un « leader libérateur » qui doit apprendre à lâcher-prise, qui ne doit plus ordonner ni contrôler mais soutenir et accompagner ses équipes, qu’il n’est pas irremplaçable.
Dans le modèle de l’entreprise libérée, il n’y a plus de hiérarchie, tout le monde est au même niveau et peut prendre des décisions. Le dirigeant doit accepter de perdre son « pouvoir » de supérieur hiérarchique et faire pleinement confiance à ses équipes, qui vont aussi agir pour le bien de l’entreprise.
« Depuis le début de la transition d’Anikop, je me fais accompagner par un coach professionnel spécialisé en leadership bienveillant. Je fais également partie d’un groupe d’entrepreneurs qui, comme moi, souhaitent appliquer le concept d’entreprise libérée au sein de leur organisation. Pouvoir partager ses expériences, ses ressentis et discuter avec d’autres dirigeants qui possèdent le même objectif que le mien est vraiment constructif.
Aujourd’hui chez Anikop, chaque collaborateur est responsable et sait prendre des décisions seul. »
Nicolas Perroud
Créer un environnement favorable à l’autonomie
Le leader libérateur a un véritable devoir de coach et de conseiller, il doit veiller à améliorer la coopération et l’entente entre ses équipes. Il est garant du climat de confiance nécessaire au bon déroulement de l’évolution vers l’entreprise libérée.
Si les décisions peuvent être prises par tous, les salariés possèdent donc plus de responsabilités dans l’entreprise, au même titre que le dirigeant. Construire un environnement bienveillant est primordial afin d’encourager la prise d’initiatives. Les décisions adoptées ne seront peut-être pas tout le temps les meilleures et c’est à ce moment précis que doit intervenir le manager : fêter les victoires et féliciter en cas de succès ou bien soutenir et motiver en cas d’échec.
« Chez Anikop, pour dédramatiser les « petites boulettes », le collaborateur doit apporter des croissants dès le lendemain matin pour toute l’équipe ! L’erreur n’est pas une faute, mais plutôt un apprentissage qui va permettre de s’améliorer. »
Nicolas Perroud
L’acceptation de la nouveauté par les salariés
Le changement des mentalités
Une autre étape essentielle dans le passage à l’entreprise libérée concerne le développement personnel des salariés. Le management libéré va à l’encontre des méthodes traditionnelles pyramidales existantes dans beaucoup d’entreprises, depuis de nombreuses années.
« Depuis 2017, mes collaborateurs se font accompagner par un coach qui intervient 3 fois par an environ. Ces coachings permettent de développer une ouverture d’esprit, un accueil de la nouveauté (= une forme d’organisation inédite : le management libre) et l’acceptation au changement. Chacun va à son rythme. C’est vrai qu’il a été difficile, pour certains au début, d’assimiler le fait que « management » et « liberté » peuvent aller de pair.
Le coach nous a par ailleurs fait découvrir les 4 accords toltèques, principe que nous essayons au mieux d’appliquer aujourd’hui. »
Nicolas Perroud
Place à la liberté, à l’autonomie, à la créativité
Le management libéré est un concept nouveau, une nouvelle organisation pour les salariés qui doivent apprendre à s’auto-gérer : prendre des décisions seuls, laisser libre cours à leur créativité, accepter d’avoir plus de responsabilités… en bref, être plus libres. Leur quotidien est géré par eux-mêmes et non plus par une tierce personne.
Finalement, l’entreprise libérée c’est avant tout de montrer à ses salariés qu’on leur fait confiance. Cela permet de les sentir encore plus engagés pour l’entreprise, plus déterminés et performants dans leur travail pour ainsi créer une culture d’entreprise et une cohésion d’équipe plus forte.
« Chaque collaborateur organise son planning, ses tâches, son temps comme il le souhaite (sous réserve de ne pas bloquer les équipes durant les projets, bien évidemment).
Depuis le passage à l’entreprise libérée, les salariés sont force de proposition, plus innovants et encore plus créatifs. Je sais que chacun d’entre nous a quelque chose de bon à apporter à cette entreprise. C’est ça, notre force chez Anikop. »
Nicolas Perroud